Bovins de boucherie Commerce calme
Le commerce des femelles reste calme. Privées du débouché des restaurants, la valorisation des pièces nobles est toujours difficile. En jeune bovin, si les envois de pièces arrière vers l’Italie doivent se montrer un peu plus étoffés les prochaines semaines, les volumes resteront en deçà des niveaux atteints les années précédentes face à la concurrence toujours marquée de la viande espagnole.
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Sur les marchés, l’offre en femelles de haut de gamme est réduite. Une partie rejoint les concours d’animaux de boucherie de Noël. Cette moindre disponibilité permet de tenir les prix dans les bonnes charolaises, limousines ou blondes d’Aquitaine. La tendance est plus lourde pour les charolaises de milieu de gamme et les réformes allaitantes de choix secondaire, qui pâtissent d’un recul de la demande. Les jeunes vaches R se vendent entre 3,80 et 4,00 € et les plus âgées partent entre 3,60 et 3,75 €.
Du côté des réformes laitières, les prix des bonnes prim’holsteins tendent à se stabiliser. Les vaches P+/O– sont valorisées de 2,70 à 2,75 € en fonction des abattoirs.
En jeune bovin, les écarts de valorisation entre les charolais U= français et italiens sont conséquents. Sur le marché de Cholet, ils sont cotés à 3,65 € (contre 3,90 € l’an passé) tandis que les animaux à Modène sont valorisés entre 4,20 à 4,30 € (contre 4,30 à 4,45 € en 2019).
S’agissant des blonds d’Aquitaine, les expéditions vers la Grèce en partance de la France se réduisent face à un marché espagnol plus compétitif. Les bons mâles de moins d’un an se vendent entre 4,30 et 4,60 € tandis que les lourds se commercialisent entre 3,90 et 4,00 €.
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